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2008/07/28

Who Will Revive the Electric Car ?


photo : atomicshark (Flickr)

http://www.centpapiers.com/Who-Will-Revive-the-Electric-Car,3915
le 27 juin 2008
La version originale de cet article a été publiée à cet endroit.
Qui ressucitera la voiture électrique ?


*Pardonnez l’emploi d’un titre en anglais, mais vous en comprenez bien le sens... Je fais référence au fameux film "Who Killed the Electric Car" (Qui a tué la voiture électrique).

Depuis le 17 juin, il est permis aux voitures électriques de style “urbain” de circuler dans les chemins du Québec où la limite de vitesse est inférieure à 50km/h. Ce projet de loi serait d’abord à l’essai pendant une période de 3 ans. En permettant à des voitures comme la ZENN de circuler sur les routes, le Québec prend exemple sur la Colombie-Britannique et certains États Américains, qui ont déjà commencé cette initiative. Veuillez noter que l’Europe a aussi beaucoup de régions où il est permis de circuler avec des voitures électriques, notamment à Londres, où plusieurs stationnements sont maintenant équippés de prises électriques.

La permission d’utiliser ces petites voitures électriques comporte beaucoup d’avantages, dont les médias ont parlé abondamment suite à la découverte de la ZENN au Salon de l’environnement. Mais attention : la voiture électrique actuelle n’est pas la panacée. Voilà, selon moi, 3 défauts de ces voitures :

Premier point important : la sécurité

Comme les voitures électriques ne sont pas des voitures conventionnelles, elles ne sont pas tenues aux essais de collision classiques. La REVA, un modèle similaire à la ZENN, a tout de même reçu un test de collision en Angleterre. À 64 km/h, la REVA posait de sérieux risques de blessures pouvant être mortelles. La ZENN ne peut aller à plus de 45km/h, mais lors d’une collision frontale avec un autre véhicule, on estime habituellement qu’une collision entre deux véhicules à 50 km/h équivaut à une collision à 100 km/h. Dans plusieurs cas, comme la voiture doit être la plus légèrte possible, la sécurité est un enjeu qui devrait être mieux observé.

Deuxième problème : les assurances ?

Au Québec, il est obligatoire d’avoir une assurance pour son automobile. Les assureurs, pour déterminer la prime, regardent le coût moyen des réparations du véhicule, votre groupe d’âge et plusieurs autres facteurs, comme les tests de collision. Or, ceux-ci sont presque inexistants pour les véhicules électriques. Comme ces véhicules sont très récents, il existe peu de données pour évaluer le coût des assurances.

Certains assureurs pourraient être réticents à accepter une voiture électrique. Veuillez noter, par exemple, que si vous convertissez un moteur pour fonctionner à l’huile à friture, certaines pièces (dont le moteur, évidemment) ne sont plus couvertes par vos assurances en cas de bris.

Comme il existe peu de tests de collisions de voitures électriques et que, comme mentionné plus haut, les résultats des tests existants sont peu reluisants, il sera difficile de trouver un assureur et, pire encore, vous devrez payer un tarif mensuel plus élevé, car celui-ci prend des risques en s’embarquant dans un nouveau marché. Et Dieu sait que les ***** d’institutions financières n’aiment pas prendre des risques.

Troisièmement : les performances du véhicule

La ZENN, par exemple, a une autonomie maximale de 80 km et une vitesse maximale de 45km/h. On estime que la batterie doit être changée après 2 à 5 ans, dépendant de l’utilisation. Les performances de ces véhicules sont donc très très limitées. Ces automobiles ont été conçues pour circuler en ville, sur de courtes distances ou jusqu’à un lieu possédant une prise électrique (pour charger votre batterie à 80%, il faut 3h environ… et 5h pour la charger à 100%). Ces voitures ne sont donc pas faites pour tous vos déplacements et ne sont pas adaptés à tous les types de conducteurs.

Mais…

Il faut le reconnaître : le Québec, en permettant aux voitures électriques de circuler sur certaines de ses routes, stimule l’innovation et se fait précurseur en Amérique d’une démarche qui s’avère nécessaire. L’auto électrique telle qu’on la connaît aujourd’hui (et non les modèles du début du XXe siècle) en est à ses premiers vrais pas sur la vraie route. Elle vient de petites compagnies qui ont besoin d’argent pour faire des recherches, intéresser des investisseurs et donc améliorer leur automobile. Déjà, la ZENN fait tourner beaucoup de têtes, incluant chez les innovateurs en stockage d’électricité, comme EEStor.

Les premiers acheteurs seront des pionniers. Ces achats fourniront une garantie aux investisseurs que l’automobile électrique a de l’avenir. D’après moi, les 3 à 5 années à venir permettront aux fabricants de petites voitures électriques de perfectionner leurs modèles et aux assureurs de se faire une meilleure idée de la fiabilité de ces voitures. Ces années d’expérimentation sur les routes du Québec sont nécessaires, et cela prouve l’engagement de notre nation à trouver des alternatives plus propres à nos moyens de transport.

P.S. Voilà une bonne nouvelle au sujet de l’innovation dans le domaine de la voiture électrique. Actuellement, la ZENN avance à environ 45 km/h comme vitesse maximale. Par contre, l’an prochain sera celle du lancement de la cityZENN, qui pourrait atteindre une vitesse de 125 km/h. Elle aurait une autonomie de 400 km sur une charge, ce qui est plus que raisonnable, et coûterait environ 30,000$. En quelques années seulement, on passe à une voiture qui ira 3 fois plus vite et environ 5 fois plus loin que l’autonomie maximale dans les conditions optimales actuelles. Cela prouve à tous que les voitures électriques ont leur place sur les routes du Québec, et que les mesures prises actuellement par la ministre des Transports ont leur légitimité, afin d’encourager de tels projets.

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